Intéressantes réflexions.
Par contre et par définition, je vois mal comment maintenir le moteur thermique sur un filet de gaz.
La pédale gère certes l'allure, mais la traction est modulée en permanence selon la charge nécessaire pour maintenir la vitesse de la voiture dans les conditions de roulage et de consommation électrique, d'après mon ressenti quotidien.
Elle passe d'ailleurs occasionnellement en mode EV a vitesse constante sur les voies rapides, alors que la logique voudrait que ce soit le domaine exclusif du thermique.
L'idée de ces essais était de savoir comment cet embrayage qui couple le thermique et les roues était géré, du coup, j'ai choisi une route horizontale et utilisé le régulateur en augmentant/réduisant peu à peu la vitesse.
L'écran de la Jazz qui indique le mode de fonctionnement est bien foutu et permet de bien visualiser quand ce couplage entre en action (il manque juste une indication quantitative de l'énergie dépensée/récupérée et quand les freins thermiques commencent à entrer en action).
Il faut aussi que la batterie soit plutôt vide, sinon il va privilégier le mode électrique à ces vitesses-là.
Quand tu es à vitesse stabilisée avec le thermique couplé, la consommation est très faible (d'où le "filet de gaz") et souvent il utilise une partie du courant pour recharger les batteries dans ce mode.
Dans ce cas de figure, lorsqu'on cherche cette vitesse limite de couplage par le dessous, en augmentant progressivement la vitesse, je suis autour des 68-70km/h, alors qu'en redescendant la vitesse peu à peu, le couplage se désactive autour de 65km/h.
Bon, je n'ai pas fait d'essais très exhaustifs, je voulais juste connaitre l'ordre de grandeur, vu que dans les journaux ils mentionnent une vitesse souvent bien supérieure et que ça me paraissait incorrect.
Il est clair qu'en accélérant plus franchement, même à vitesse autoroutière, le couplage est désactivé le temps de l'accélération, pour s'activer à nouveau quand la vitesse se stabilise.
Un autre test intéressant serait à quelle vitesse maximale la Jazz peut rester en mode EV pur, évidemment avec une batterie bien chargée.
Je trouve d'ailleurs le mode ECO très agréable : la réponse atténuée à la pédale d'accélération permettant justement de lisser les variations de vitesse en trajets urbains et péri-urbains, et de maintenir facilement l'allure en même temps que la discrétion du thermique sans devoir user du régulateur (dont par ailleurs les commandes me paraissent encore un peu contre-intuitives pour être tout à fait à l'aise avec).
J'ai essayé le mode ECO au début pour voir ce qu'il faisait mais je n'ai pas été bien convaincu (gain de consommation qui m'a paru très faible), par contre, le régulateur de vitesse, j'en use et abuse, son ergonomie y étant pour beaucoup*, les Set/Cancel/Resume se suivent parfaitement dans l'axe de mon pouce droit, comme quoi, on est tous différents ...
* bien plus que sur mon autre véhicule où le Cancel est verticalement très décalé entre les Set et Resume et qui oblige à bouger partiellement la main.
Les intérieurs clairs voire en partie blancs comme sur la Jazz sont un peu une aberration pour une voiture qui ne passe pas son temps entre deux garages abrités et n'est utilisée que lorsque la météo est clémente. J'ai d'abord choisi d'avoir les garnitures intérieures en noir/anthracite, et ensuite on m'a proposé la couleur extérieure qui était disponible dans cette combinaison.
Les tapis caoutchouc sont aussi une bénédiction en ce moment. De quoi presque regretter l'hydrofuge du Crosstar. 
De notre côté, on avait commencé par choisir la couleur extérieure (blanc) qui obligeait à un intérieur noir, mais quand on a vu l'intérieur clair, on a choisi cet intérieur et regardé ce qu'il y avait comme couleur extérieure disponible, du coup, c'est notre énième véhicule noir ...
Perso, j'adore cet intérieur clair, très reposant à mon avis.
Notre Jazz ne voyant que de l'asphalte et notre fille étant suffisamment grande maintenant (elle vient de passer sa théorie et a débuté la conduite avec cette Jazz), l'intérieur risque beaucoup moins qu'à l'époque des biberons ...